Libreville, 10 mai 2021.
Les acteurs du football réunis du 10 au 22 mai dans la capitale gabonaise, pour trouver des voies et moyens d’une relance durable du championnat national de football. C’est le premier ministre qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises. Occasion pour Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA d’en décliner les attentes.
«Chers participants aux assises, vous avez la lourde responsabilité, de dessiner les contours du championnat national de football sur tous les plans. Un championnat à la gouvernance assise sur des financements garantis, que nous souhaitons tous voir aller à son terme chaque saison. Afin de permettre aux athlètes de s’exprimer et de vivre dignement de leur intérêt. Un championnat que nous espérons plus attrayant pour les férus du ballon rond qui retrouveront ainsi le chemin des stades désertés depuis fort longtemps pour cause de covid 19… C’est dire combien la reforme du championnat national de football est très attendue pour réconcilier le peuple gabonais et les footballeurs.», a indiqué le chef du Gouvernement.
Ceci peu après avoir souligné l’importance de cette discipline que Mme OSSOUKA considère comme un facteur indéniable d’insertion et de réinsertion sociale. La cérémonie d’ouverture des travaux de cette task force sur le national foot ont également été l’occasion pour le ministre de la jeunesse et des sports d’évoquer les faibles résultats récoltés par rapport aux moyens colossaux injectés par l’Etat.
«Le diagnostic posé froidement sur le sport national en général et le foot ball en particulier, laisse apparaitre des résultats peu reluisants ces dernières années. En dépit des moyens colossaux consentis par l’Etat, en vue de son organisation efficiente et de sa professionnalisation. La reforme du national football m’est apparue comme une évidence bien plus qu’une nécessité. Ainsi, outre les infrastructures sportives construites à l’occasion des deux CAN, coupe d’Afrique des Nations que le pays a abritées en 2012 et 2017, le football national a bénéficié sur décision du président de la république, le financement conséquent, en vue de sa professionnalisation. Même si il est vrai que cet effort a connu une application diverse d’année en année. IL n’en demeure pas moins vrai qu’après 9 ans, au regard des chiffres cumulés en dizaines des milliards de francs CFA, L’Etat est en droit d’attendre des résultats à la hauteur de cet effort.», a déclaré Franck NGUEMA.
