Libreville, 15 mai 2021.
Le sous développement dont souffre le Gabon n’est pas le seul fait de la mauvaise gouvernance, mais il est aussi lié au non respect de l’éthique individuelle, de groupe et du pouvoir. C’est fort de cette réalité que le PSD, parti social démocrate a inscrit cette thématique au cœur de son deuxième forum d’échanges avec les journalistes.
«Sans éthique, on ne peut aller nulle part. Pour le PSD, l’éthique est le premier de ces piliers qui devait concourir au développement du pays. Nous faisons référence à la qualité de l’homme et de la femme. Si nous constatons que notre pays n’avance pas, ce n’est pas seulement lié à la qualité de la gouvernance mais aussi et surtout à la qualité de l’homme gabonais qui vit ou subit ce développement, Cette gestion. Parce que le gabonais peut se complaire dans cette atmosphère. C’est pourquoi le PSD a toujours fait référence à un certain nombre de valeurs que sont : l’effort, le courage, l’esprit d’initiative et d’abnégation.», a déclaré Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU.
S’agissant de l’éthique du groupe, lorsque cette notion fait défaut à l’assemblée nationale par exemple, le contrôle de l’action gouvernementale n’est pas objective, il est souvent orienté, a dit l’ancien vice président de la république. Quant à l’éthique du pouvoir, elle commande au chef de l’Etat de servir et non de se servir. Clé de voûte de toutes les institutions, celui-ci a le devoir d’exemplarité, de loyauté et de probité. Des valeurs d’ailleurs consignées dans l’essai sur l’art de bien gouverner qu’il a présenté à l’assistance.
L’éthique est perçue comme la science du comportement moral au sein de la société. Le non respect de cette notion impacte négativement la vie ou le comportement des jeunes. «Le code d’honneur qui régule le fonctionnement d’une institution ou d’une administration tel que perçu dans d’autres sociétés est lamentablement bafoué dans notre pays au vu de la montée exponentielle de la mauvaise gouvernance dans nos administrations. Avec au compteur une gestion calamiteuse orchestrée par les fils et filles du pays, pourtant, dit-on sortis des grandes écoles et universités du monde. Une situation qui a véritablement plongé le pays dans un coma profond. Et va faire naitre chez la jeunesse gabonaise un sentiment de désillusion, de déception, de désorientation et du désespoir.», a indiqué Steven KICK KIEMY, secrétaire exécutif adjoint chargé de la jeunesse du parti social démocrate.
Egalement impacté, le comportement de la femme gabonaise qui n’est pas visible sur la scène politique et publique, et réduite à une simple danseuse, a fait observer la conférencière Léa OSOUMET.
