L’année scolaire 2021 – 2022 peine à démarrer, avec le mouvement de grève de la coalition SENA – CONASYSED qui se radicalise, touchant jusqu’à l’intérieur du pays.
Et Port – gentil dans l’Ogooué maritime, n’est pas en reste. Suite à l’absence des enseignants dans les salles, les élèves du lycée technique n’ont eu d’autre alternative que d’investir la rue.Pour éviter les dérapages, un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé à divers endroits.
Connus pour leur esprit frondeur, ces élèves se sont rendus dans d’autres établissements pour rallier leurs condisciples au mouvement d’humeur.
Cette situation devait amener la tutelle à prendre les dispositions qui s’imposent en vue d’un retour à la sérenité.
Car, on a comme l’impression que le gouvernement prend cette affaire à la légère. Non seulement il estime que la grève n’est suivie qu’à 12%, mais aussi, il préfère l’argumentation de la force avec l’empêchement des rassemblements et la mise sous bons de caisse des grévistes. Plutôt que d’apporter des réponses à leurs principales révendications dont la signature de l’arrêté portant organisation des concours internes d’entrée à l’ENI, Ecole normale d’instituteurs et de l’ENS, école normale supérieure.
Il faut dire que le mouvement d’humeur des élèves du lycée technique de Port – gentil a lieu alors même que les délégations du SENA – syndicat de l’Education nationale et de la CONASYSED convention nationale des syndicats du secteur éducation sont en province, en vue d’expliquer aux adhérants, le bien fondé de leur grève.
Pour éviter la contagion dans d’autres établissements, gouvernement et partenaires sociaux se doivent de trouver un compromis.