Le Chef de l’Etat gabonais a déclaré du haut de la tribune des Nations-Unies que «Pour ce qui est du climat, avec 88% couverture forestière sur l’ensemble du territoire et une déforestation bien inférieure à 0,1%, le Gabon est par excellence un pays à haut potentiel, et à faible déforestation», avant d’affirmer que «Depuis la COP 15 de Copenhague, le Gabon a absorbé plus d’un milliard de tonnes de dioxyde de carbone en net».
Une performance qui selon Ali BONGO dépasse l’objectif de neutralité carbone de l’Accord de Paris et grâce à laquelle, le Gabon entrevoit la création d’un marché de séquestration du carbone pour, dit BONGO ONDIMBA «nous permettre de maintenir cette performance jusqu’en 2050 et bien au-delà».
De même qu’il a attiré l’attention des dirigeants du monde sur la nécessité d’adopter à la prochaine COP15 à Montréal, un cadre mondial ambitieux pour la biodiversité. «L’heure est venue de passer des milliards aux trillions, en mobilisant 1 % du PIB mondial pour la Nature», a-t-il suggéré.
Notons que le Gabon, en matière de réduction de la déforestation sur son territoire serait «le premier pays d’Afrique à recevoir des paiements basés sur les résultats pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts».