La 36ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine dont le thème portait sur l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continental (Zlecaf) a été l’occasion pour ces derniers, de réaffirmer leur détermination à lutter contre les changements anticonstitutionnels en maintenant la suspension du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali et du Soudan.
L’Union Africaine s’est toutefois engagée à aider ces pays à revenir à l’ordre constitutionnel qui serait prévu en 2024 au Burkina et au Mali et en 2025 en Guinée.
Dans cette optique, les trois pays africains Membres non Permanents du Conseil de Sécurité des Nations-Unies (Gabon, Ghana, Mozambique) ont résolu en marge de ce sommet «de se concerter régulièrement sur toutes questions relatives aux crises, conflits ou autres dossiers relatifs au Continent africain, afin de trouver des solutions endogènes», rapporte le communiqué de presse de la Présidence de la République Gabonaise.