“Est ce que si nous ne sommes pas développés comme nous l’aurons souhaité être, si nous n’avons pas les routes, si nous n’avons pas développé notre agriculture et notre élevage, c’est de la faute de qui?a supposer que les moyens financiers qui nous sont attribués dans ce partage inique de nos richesses, à supposer que cette part soit réduite à pas grand chose, est ce que cette part n’aurait pas pu nous permettre de construire nos routes? D’avoir des hôpitaux dignes de ce nom? S’est interrogé le Président du PSD, pour qui, l’adhésion du Gabon au Commonwealth ne serait qu’une fuite en avant.
“Nous pouvons penser que nous serons mieux mais commençons par une sorte d’introspection pour voir comment nous avons failli, parce-que les pays dit anglophones, ils ont un autre état d’esprit, les dirigeants de ces pays on constate qu’ils se sont arrimé à la démocratie, ce qui n’est pas le cas chez nous. Les autres, au Ghana par exemple le président de la République est élu pour 4 ans renouvelable 1 fois, ça fait 8 ans , équivalent d’un mandat au Gabon. Est ce que notre président va s’en inspirer, pour fonder ou féconder la démocratie dans notre pays?
Donc il faut reconnaître que nous nous sommes trompés, et ce n’est pas cette fuite en avant qui va nous permettre d’en sortir. Faut que nous soyons résolus à comprendre que ce pays n’appartient pas à nous dirigeants, il appartient à tous les gabonais donc il faut le gérer avec parcimonie, avec respect pour ceux qui nous apportent leur confiance…”.A t-il ajouté.
Pour Pierre MAGANGA MOUSSAVOU le problème du Gabon reste ailleurs.
” Ensuite que nous puissions élargir notre champ de vision en adhérant à tout ce que l’on veut, d’accord. Mais ne pensons pas que comme par baguette magique en adhérant au Commonwealth et en se mettant sous l’ombrage…du prince de Galles,que cela va nous protéger de nos turpitudes. Non” a t-il souligné en répondant à une question posée par les journalistes. Avant de continuer “même si lui en parle (en parlant du président de la République), c’est pas tous les gabonais qui en parlent, avant de pouvoir adhérer à une communauté il faut s’assurer que ce pays parle couramment cette langue…ce qui n’est pas le cas…
Moi, président de la République je parlerai toujours ce qui s’apparente à ma langue maternelle c’est à dire le français pour mieux me faire comprendre de tous”.
