«En me réjouissant de la confiance de la Communauté internationale», a dit BONGO ONDIMBA, «je voudrais ici réitérer ma ferme volonté d’œuvrer sans ménagement, dans la dynamique de faire taire les armes en tous lieux et d’inscrire résolument notre action dans la recherche permanente d’un consensus global, faisant prévaloir la sécurité, la dignité et la prospérité des peuples du monde».
Aussi, le numéro un gabonais a dit travailler pour que s’instaure «un ordre international plus juste» qui tienne compte des inégalités évidentes au sein du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. «Le Gabon saisira chaque opportunité pour appeler à l’avènement d’un ordre international plus juste, marqué par une réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU intégrant aussi bien, une représentation équitable en son sein, qu’une amélioration de ses méthodes de travail, en phase avec la position commune africaine exprimée par le Consensus d’EZULWINI et la Déclaration de Syrte» a-t-il tancé.
Le Consensus d’EZULWINI, adopté après examen d’un rapport du Groupe de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement, cette position commune africaine s’articule autour de trois grands axes que sont la sécurité collective et les défis de la prévention, la sécurité collective et l’usage de la force et enfin, la réforme institutionnelle. Et la Déclaration de Syrte quant à elle viserait, comme elle l’indique, à «renforcer notre Organisation continentale afin de la rendre plus efficace et de lui permettre de s’adapter aux changements sociaux, politiques et économiques qui se produisent à l’intérieur et à l’extérieur de notre continent».
Le Gabon se positionne ainsi, en défenseur de ces chartes africaines au sein du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, en sa qualité de membre non permanent.