Intervenant à son tour par visioconférence, lors de la 76 e Assemblée Générale des Nations-Unies, le Chef de l’Etat gabonais a estimé que pour avoir des modèles de développement des pays africains plus résilients après la Covid-19, il faudrait nécessairement former des hommes et des femmes qui de prime-abord, tiendraient «Une gestion rigoureuse et transparente de la dette et des ressources liées à l’exploitation des matières premières…» aux fins d’industrialiser les économies africaines qui elles, créeraient «davantage de richesses en tirant pleinement profit dudit capital humain et de nos ressources naturelles».

Pour Ali BONGO ONDIMBA, c’est dans ce contexte que l’Afrique pourrait se doter la «capacité à construire des infrastructures de base à même de garantir la sécurité des populations, une tolérance zéro vis-à-vis de la corruption et une gestion efficace des ressources publiques».

Il a toutefois, à cette Assemblée Générale dont les débats ont porté sur le thème, «Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la COVID-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies», attiré l’attention sur la nécessité à tous  d’organiser les relations interétatiques selon un mode de partage plus équitable. «J’appelle une fois de plus, les dirigeants du monde à plus de multilatéralisme afin de bâtir ensemble une économie mondiale tenant compte des aspirations des peuples qui souhaiteraient un partage plus équitable des vaccins et des progrès technologiques», a-t-il dit.